Saint-Bernard / 20 ans après, plus que jamais la lutte continue !
Manifestation unitaire pour la commémoration des 20 ans de la violente expulsion à coups de hache des Sans Papiers de l’église Saint-Bernard. 27/08/16 © D. M.
L’UNION NATIONALE DES SANS PAPIERS (UNSP), dans le cadre des activités commémoratives des 20 ans de l’évacuation de l’Eglise St-Bernard, condamne avec la plus grande énergie ces actes barbares qui se perpétuent à travers le monde entier, en particulier en France notre pays d’accueil.
Dans un contexte politique et économique marqué par des actes de terreur sans précédent, des atteintes aux valeurs fondamentales de la République, par une politique sécuritaire traduisant l’état d’urgence dans un monde marqué par l’émergence de démons destructeurs que rien ne justifie.
Nous mesurons avec inquiétude les conséquences de ces décisions sécuritaires qui aggravent considérablement nos situations déjà bien précarisées parce que :
Depuis le 18 mars 1996 les sans-papiers organisés en différents Collectifs ont mené de nombreuses actions (occupations, grèves, des marches à travers la France et des Caravanes en Europe).
Alors que tous les pays de l’Europe du Sud ont régularisé massivement, en proportion de leur population, l’Allemagne et la France viennent très loin derrière, avec 185 000 immigrés légalisés dans chaque pays. Pour mémoire quelques chiffres du nombre de régularisations en Europe sur la décennie ayant précédé la crise, c’est-à-dire 1997-2007 (source « migration Policy institue ») :
Et bien au-delà de notre insécurité nous devons combattre cette politique assassine dont tous les Etats Européens sont responsables et complices. Sur toutes les frontières Européennes, et sur nos frontières (Calais, Vintimille etc…) la mer Méditerranée est devenue le plus grand cimetière où des milliers de migrants sans distinction hommes, femmes et enfants trouvent la mort en fuyant des pays détruits par des guerres impérialistes.
Manifestation unitaire pour la fermeture des centres de rétention et des HOTSPOTS en Europe. Paris à Vincennes, 18/06/16 © Franck Vibert, avec son aimable autorisation – histoiredevivre.wifeo.com
VENDREDI 03 JUIN 2016 – 16H
RASSEMBLEMENT DEVANT LE SIEGE DE COALLIA
Dans la logique de sa campagne CONTRE les résidents de ses Foyers, la direction de COALLIA a fait appel aux forces de police, afin d’effectuer un contrôle ciblant les résidents et les sans papiers qui sont hébergés au Foyer sis, 22 rue Claude Tillier dans le 12ème arrondissement de Paris. Le lundi 23 mai à 9h30 du matin, le foyer a été bouclé. La police y a pénétré,en grand nombre, et a investi les parties communes du foyer. Elle a contrôlé l’identité de toutes les personnes s’y trouvant. Toute personne entrant ou sortant a subi le même sort. Continuer la lecture de Appel à rassemblement devant le siège de Coallia Paris 12e ! Ven. 3 juin 2016 16H
Accueil le 24 septembre place de la République à PARIS
Manifestation le 25 septembre à CALAIS
Participation les 26 et 27 septembre au village ALTERNATIBA à PARIS
Place de la République
A l’heure où se prépare le 21ème Sommet sur le climat à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, nous, Coalition Internationale des Sans-papiers, Migrants et demandeurs d’asile, et l’Union Nationale des Sans-papiers, avons décidé d’y faire entendre notre voix, tant nous considérons que les décisions qui y seront prises seront vitales pour nous et nos pays du Sud.
Pour nous, migrants économiques, politiques, climatiques (depuis bien longtemps), ou les trois à la fois, il n’y a pas lieu de faire de distinction de nature mais seulement de circonstances. Nous qui avons été colonisés, sommes surexploités, et dans l’attente sans grand espoir d’être régularisés, nous avons bien conscience d’être partie prenante de ces enjeux dits climatiques. Alors nous sommes bien déterminés à saisir « l’opportunité » de ce Sommet de Paris pour soutenir avec force que la lutte contre le dérèglement environnemental est intrinsèquement liée à la lutte contre le capitalisme et contre les inégalités. Continuer la lecture de Appel à la semaine d’action CISPM/UNSP au village Alternatiba à Paris et à Calais ! 24-27 sept. 2015
Le 18 mars 1996, 350 personnes (hommes, femmes et enfants) en situation irrégulière qu’on surnommera bientôt les Sans-papiers de Saint-Bernard décident de sortir de l’ombre en occupant notamment l’Église Saint-Ambroise, le Gymnase Japy, les Locaux syndicaux de SUD PTT, les Entrepôts SNCF rue Pajol, pour arriver à l’occupation de l’Église Saint-Bernard.
Le 23 août 1996, la police évacue l’Église Saint-Bernard en défonçant la porte à coups de hache pour déloger, sous le regard des caméras, les dix grévistes de la faim et les familles qui y campaient depuis plus de 50 jours. Cette évacuation fut brutale, avec l’intervention de 1000 CRS.
La Coordination 75 des Sans Papiers (CSP 75) et la Coalition Internationale des Sans Papiers et Migrants (CISPM), appellent :
l’Union Nationale des Sans Papiers (UNSP), les collectifs de Sans Papiers, les citoyens, les étudiants et lycéens, les associations, les syndicats, les Sans Voix, les partis politiques à manifester vendredi 24 avril 2015 pour rendre hommage à nos soeurs et frères morts dans le cimetière qu’est devenue la Mer Méditerranée.
Rassemblement à 15h métro République, à Paris, la manifestation ira en direction de l’Institution Européenne et de l’Assemblée Nationale.
La CSP 75/CISPM appelle à une manifestation internationale et à un soutien des différentes capitales et villes européennes.
Cette semaine plus de 1 250 personnes (plus de 800 morts et 28 rescapés pour le dernier naufrage) ont trouvé la mort en voulant rejoindre l’Europe de la liberté, surnommée l’Europe Forteresse. Bien évidement nous n’oublions jamais les centaines de milliers de migrants aussi décédés ces dernières années. Les pays de l’Union Européenne s’indignent faussement de ces hécatombes à chaque fois qu’elles surviennent.
À l’automne 2013, à l’initiative de l’Union nationale des Sans Papiers ou UNSP, s’est déroulée une grande marche des Sans Papiers à travers l’Île-de-France avec pour objectif final l’Élysée, pour « dénoncer la politique du gouvernement à l’égard des Sans Papiers » – en particulier la Circulaire Valls de 2012 – et porter les revendications de l’UNSP.
Partis le 7 septembre de la place de la République à Paris, les marcheurs ont terminé leur périple le 6 octobre 2013. À l’arrivée de la marche à Paris, une délégation des marcheurs a été reçue officiellement au Palais présidentiel de l’Élysée le 5 octobre et la délégation a pu remettre ses doléances.
Dans l’histoire de la lutte des Sans Papiers, c’était la première fois que les Sans Papiers étaient reçus à l’Élysée, victoire symbolique.
Avant cela, les migrants et Sans Papiers de l’UNSP avaient sillonné les villes du Grand Paris en une longue marche : Le Mesnil-Amelot, Torcy, Melun, Évry, Palaiseau, Versailles, Plaisir, Saint-Germain-en Laye, Cergy, Pontoise, Argenteuil, Sarcelles, Saint-Denis, Bobigny, Vincennes, Créteil, Choisy-le-Roi, Antony, Boulogne-Billancourt, Nanterre et enfin Paris et l’Élysée.
Ils ont été à la rencontre des élus et des habitants des quartiers, pour « questionner les pouvoirs en place sur les répercussions que peut avoir sur notre avenir la transformation à l’échelle d’une vingtaine d’années de l’agglomération parisienne en une métropole à dimension européenne et mondiale » et pour « attirer l’attention de tous, et des pouvoirs publics en particulier, sur les interstices, les zones fragiles, les angles morts, les parts d’ombres, les hors-champ, tout ce monde des “sans” que le projet aura négligés, oubliés. »
En cours de route, des débats ont eu lieu avec les habitants des quartiers, et notamment auprès des jeunes, mais aussi devant les centres de rétention, les sous-préfectures et les préfectures, étapes majeures à partir desquelles le parcours s’est imposé, avec les revendications de l’UNSP suivantes :
En clôture de la marche, les marcheurs de l’UNSP participèrent à la Roma Pride le 6 octobre 2013 à la Bastille à Paris.
“Plus personne ne doit mourir en voulant traverser la Méditerranée”
Laure Siegel, ARTE JOURNAL, arte.tv, 10 octobre 2013.
Alors que l’île sicilienne de Lampedusa enterre à peine les migrants érythréens morts aux portes de l’Europe, les voix s’élèvent pour que les routes de l’immigration cessent d’être des couloirs de la mort. Pour Sissoko Anzoumane, porte-parole de la Coordination des sans-papiers de la région parisienne, plus personne ne devrait jamais mourir pour vouloir changer de pays.
« Tout le monde s’indigne aujourd’hui avec Lampedusa parce que le nombre de morts d’un coup est énorme : nous demandons simplement qu’il n’y ait plus personne qui meurt en voulant traverser la Méditerranée. Il faut appliquer l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que chacun est libre d’aller où il veut, quand il veut. Si la liberté de circulation était respectée, Frontex n’aurait jamais été créée » assène Sissoko Anzoumane, militant depuis 2002 Continuer la lecture de Dans la presse : « “Plus personne ne doit mourir en voulant traverser la Méditerranée” » – arte.tv 10/10/13
Des centaines de sans-papiers sillonnent l’Ile-de-France depuis un mois
Vidéo Eve Irvine, Sonia Patricelli et texte FRANCE 24, france24.com, 7 octobre 2013.
Des centaines de migrants africains sans titre de séjour ont silloné l’Ile-de-France pendant un mois pour réclamer leur régularisation. FRANCE 24 est allée à leur rencontre. Reportage.
Ils ne veulent plus rester dans l’ombre. Samedi 5 octobre, des centaines de personnes réunis au sein de l’Union nationale des sans-papiers, ont défilé dans les rues de Paris pour réclamer leur régularisation et l’abolition de la circulaire Valls qu’ils jugent trop discriminatoire. Continuer la lecture de Dans la presse : « Des centaines de sans-papiers sillonnent l’Ile-de-France depuis un mois » – france24.com 07/10/13